De Zeurynck à Suérinck : les signatures de mes ancêtres à travers les siècles

Chaque nom de famille est une porte ouverte sur le passé, recelant des récits de migrations, d'adaptations et de vies vécues. Notre exploration généalogique nous conduit aujourd'hui sur les traces fascinantes du patronyme des mes ancêtres ZEURINCK et de ses variantes – ZEURYNCK – SEURYNCK – SEURINCK – SUERINCK. Suivez-nous dans ce voyage captivant, de Hooglede en Flandre Occidentale jusqu'au Nord de la France, pour découvrir comment l'histoire d'une famille éclaire l'évolution socioculturelle d'une région.

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Ne laissez pas vos ancêtres s'effacer : préserver l'héritage de vos photos

Comme vous, je sais qu'une vieille photographie est bien plus qu'un simple souvenir pour nous qui explorons nos racines ; c'est une rencontre émouvante, un visage qui donne vie à un nom dans notre arbre, une fenêtre tangible sur le passé qui nous relie profondément à notre histoire. Mais ces précieux témoins sont aussi d'une incroyable fragilité : le temps, la lumière, l'humidité menacent d'altérer irrémédiablement ces trésors de papier, faisant de leur préservation pour les générations futures une question cruciale et une responsabilité que nous partageons.

C'est une question essentielle que je me pose souvent, et je voulais partager avec vous aujourd'hui quelques réflexions et conseils pratiques pour chérir au mieux cet héritage visuel.

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Recommencer son arbre généalogique à zéro : faut-il succomber à la tentation ?

Voilà une question qui me taraude depuis quelque temps, un dilemme presque cornélien pour l'amoureux des racines que je suis devenu : devrais-je, après toutes ces années, raser mon arbre généalogique et repartir d'une page blanche ? L'idée peut paraître folle, voire sacrilège pour certains, mais laissez-moi vous emmener dans le cheminement de cette réflexion, née de 17 années d'une passion dévorante.

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Articles en vrac !

Raimbeaucourt 1917 : Les larmes de bronze d'un clocher mutilé

Il est des histoires qui sommeillent dans la poussière des archives, attendant qu'un regard curieux, une coïncidence, vienne les tirer de leur long silence. Ma recherche dans le passé ne naît que rarement d'une quête méthodique ; elle se nourrit de ces rencontres fortuites, d'un document jauni, d'une carte postale oubliée qui, soudain, me happe et me raconte. Ainsi en fut-il encore récemment, lorsqu'une image que j'ai numérisée, autrefois confiée par feu Monsieur Paul Ricourt, collectionneur passionné de Leforest, a ravivé une interrogation ancienne. Cette carte, saisissante, montrait la descente des cloches. Je l'avais déjà entraperçue en écrivant sur l'occupation allemande à Leforest, où le même drame s'était joué, mais sans que je ne trouve alors de cliché pour en témoigner. Revoir cette scène figée dans le temps, concernant cette fois Raimbeaucourt, a fait résonner en moi l'écho d'une question : quelle était l'histoire de ces cloches de Raimbeaucourt ? De quand dataient-elles avant que la fureur guerrière ne s'abatte sur elles ?

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Le Lion contre le Lys : La Bataille de Mons-en-Pévèle – 1304

Devant le tableau où la Bataille de Mons-en-Pévèle s'embrase sous le pinceau de Larivière, le temps semble déposer sa patine rêveuse. Les couleurs flamboyantes, ce chaos maîtrisé, réveillent en moi l'écho lointain de l'enfant dévorant des yeux ces scènes épiques dans ses livres d'Histoire, croyant presque entendre le fracas des armes. Mon regard parcourt la toile, du Roi, figure centrale presque irréelle de courage, jusqu'à cette colline discrète où se blottit le village sous un ciel lourd, cœur vibrant d'une Pévèle aimée, guettée depuis ma lisière d'enfance. Je m'attarde sur les silhouettes anonymes figées dans la tourmente, ces combattants sans nom, quand soudain la mémoire fait un bond, guidée par un acte retrouvé dans les archives : Jean Delmer, né bien après ce tumulte, en 1575, à Mons-en-Pévèle, sur cette même terre. Point culminant de la longue lignée de mon aïeul... Ses ancêtres, alors, étaient-ils de ces ombres indistinctes que l'artiste a saisies dans la fournaise de 1304 ? La toile devient une interrogation muette, plus qu'une fenêtre sur le passé, faisant naître ce désir nostalgique de traverser le geste peint pour écouter le murmure des vies emportées ce jour-là, et peut-être y reconnaître le souffle lointain de mes propres racines. Dans le silence de la toile résonne une interrogation troublante : comment le serment qui unissait autrefois ces hommes a-t-il pu se dissoudre pour laisser place à ce déchaînement meurtrier ?

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Vendeville et Sainte Rita : De paroisse à ville Sanctuaire de France

Chaque jour, ils sont des centaines, le cœur chargé d'espoirs fragiles, à franchir la grande porte du Sanctuaire Sainte-Rita à Vendeville. Ils viennent confier leurs peines, murmurer les soucis qui les accablent, les leurs ou ceux d'un être cher. Puis, ils s'en vont, laissant souvent derrière eux la flamme vacillante d'une bougie, fragile lueur dans l'obscurité de leurs vies. Les murs, couverts d'innombrables ex-voto, semblent murmurer les prières exaucées, les remerciements silencieux de ceux qui ont trouvé ici un peu de réconfort. Chaque année, le 22 mai, la foule se presse, immense et recueillie, pour rendre hommage à la sainte des causes perdues. Un flot humain qui semble porter en lui le poids des siècles, la persistance d'une foi qui traverse le temps. Mais... comment expliquer cette ferveur, ici, dans ce coin paisible du Nord ? D'où vient cette dévotion, si profonde, si ancrée, qui attire à Vendeville tant d'âmes en quête d'un peu de lumière ?

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D'Henri à Michel : Le petit-fils du « petit monsieur au chapeau » de Leforest se confie

Lors de la rédaction de mon article sur Henri Pecqueur, cet intriguant Leforestois dont le visage apparaît sur de nombreuses cartes postales anciennes, je pensais avoir fait le tour de l'histoire, laissant un point d'interrogation quant à sa descendance. La loi sur la protection de la vie privée empêche de telles recherches pour les personnes encore potentiellement en vie (et c'est tout à fait normal !). Cependant, quelques mois après la publication de la vidéo associée sur la page Facebook de « Leforest Mémoire » en 2021, j'ai eu l'immense surprise de recevoir un message qui allait totalement rebattre les cartes.

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Henri Pecqueur : Le mystérieux « photobombeur » au chapeau melon

Il fut un temps, pas si lointain mais déjà voilé par les brumes de l'oubli technologique, où la correspondance dictait le rythme des relations humaines. Les nouvelles voyageaient lentement, au gré des facteurs, portées par des lettres ou, plus pittoresques, des cartes postales. Ces dernières, souvent, immortalisaient les rues d'un village, des scènes de vie quotidienne, des fragments d'un monde en passe de disparaître. Parmi certaines cartes qui nous sont parvenus de Leforest, un détail nous intrigue.

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Aujourd'hui jadis

Imaginez... Fermez les yeux un instant. Laissez les bruits de la ville moderne s'estomper, les voitures céder la place aux sabots des chevaux, le béton se couvrir de pavés irréguliers. Ici, autrefois, tout était différent. Les photographies, ces fenêtres ouvertes sur un temps révolu, nous permettent de toucher du doigt cette réalité disparue.

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La Grande Guerre à Leforest : chronique d'un village occupé (1914-1918)

Il y a un siècle, la Première Guerre mondiale éclatait, transformant l'Europe en un vaste champ de bataille. Des millions de soldats s'y affrontèrent pendant quatre ans, et cette guerre, pour la première fois, n'épargna pas les populations civiles. Cet article vous propose de plonger dans le quotidien des habitants de Leforest, restés au village, durant cette période sombre de l'histoire.

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#Généathème - Avril 2025 : En avril, ne te découvre pas d'un fil

Ah, Lille… Quand on songe à cette cité du Nord au mitan du XIXe siècle, on imagine le souffle parfois rude de son climat industriel. Une ville laborieuse, corsetée dans ses remparts, où le son du clairon dans les casernes se mêlait dès l'aube au bruit des métiers à tisser. C'était une époque de bouleversements, de fortunes rapides pour certains, mais pour beaucoup, une saison sociale pleine d'incertitude, un peu comme ces mois d'avril où le soleil peine à réchauffer durablement l'atmosphère. Dans ce paysage contrasté, un homme allait marquer la ville de son empreinte singulière : Philibert Vrau. Un nom qui résonne encore, associé à une foi ardente et à une action sociale étonnamment moderne. Sa vie pourrait bien illustrer à sa manière ce vieux dicton populaire : « En avril, ne te découvre pas d'un fil. »

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#Généathème – Janvier 2025 : L'hiver en généalogie

Quand le givre recouvre les fenêtres et que le vent glacial s'infiltre sous les portes, je me plonge souvent dans les archives, à la recherche de ces ancêtres dont la vie a été marquée par la rudesse de l'hiver. En généalogie, cette saison n'est pas seulement un décor ; elle est un personnage à part entière, un acteur silencieux qui a façonné des destins, laissé des traces indélébiles dans les registres paroissiaux.

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#Généathème – Mai 2024 : Mon double généalogique

Il existe, dans le monde parfois austère de la généalogie, des moments de pure magie. Des instants où le passé semble vous tendre la main, où les noms sur un parchemin prennent vie, où une simple coïncidence se transforme en révélation. Pour moi, cette magie a pris la forme d'un double généalogique, un homonyme parfait – Émile Suerinck – dont l'ombre plane encore sur mon parcours de généalogiste passionné.

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#RDVAncestral n°3 – Les murmures du Pas-Roland : l'héritage de l'ancêtre

Le crépuscule drape Douai d’un voile grisâtre alors qu’Émile pousse la porte massive des archives municipales. L’air frais du dehors contraste avec l’odeur confinée de papier ancien et de poussière qui règne encore, malgré l’heure tardive. Il serre contre lui la pile de photocopies jaunies, témoins silencieux d’une vie lointaine et bouleversante. Ses mains tremblent légèrement, pas de froid, mais d’une émotion qui le submerge depuis des heures. Il a passé l’après-midi plongé dans les registres, déchiffrant l’écriture appliquée d’un greffier d’il y a près de deux siècles. Et ce qu’il a trouvé l’a remué jusqu’au plus profond de son être.

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#RDVAncestral n°2 – Un visiteur et des oranges au n°59

Le silence feutré du salon enveloppe Emile, assis dans son fauteuil club en cuir usé. La lumière déclinante de l'après-midi caresse les cadres accrochés au mur, alignement hétéroclite de visages figés dans le temps. Son regard dérive, attiré par l'éclat singulier d'un objet posé sur la table basse : la vieille montre à gousset. Son métal jauni, gravé de volutes complexes, semble presque vibrer d'une énergie contenue. C'est elle, l'artefact improbable, le « souvenir » comme il préfère l'appeler, qui lui a offert l'impensable : une rencontre avec son arrière-grand-père, Alphonse Marcout, père de son grand-père maternel André. Une première incursion inattendue dans le passé, un « rendez-vous ancestral » inaugural qui a bouleversé sa perception de la réalité et de sa propre histoire.

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#RDVAncestral n°1 – Les bons biscuits de Fabis et la montre voyageuse

Dans un soupir de soulagement, je laisse tomber le dernier carton vide. Espérons que ce soit le dernier ! Deux déménagements en l'espace d'une année, une épreuve qui a fait de moi un maître incontesté de l'art du rangement... Mais l'overdose de cartons est bien réelle. Je m'abandonne avec délectation sur mon canapé flambant neuf, un havre de paix dont le confort, heureusement, se révèle à la hauteur de mes espérances. Il sera le compagnon idéal de mes futures séances de lecture, à portée de main de ma bibliothèque fraîchement installée.

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